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Ce que nous voulons !

Pour un Programme Populaire et Partagé !

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PCF-TV

Web-TV du PCF

Place au Peuple 2012
11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 12:30
http://www.pierrelaurent.org/sites/default/files/images/passenavigokitmilitant_0.jpgRames bondées, trains et horaires inadaptés, les conditions de transport en Île-de-France sont devenues insupportables. Pour répondre aux besoins des franciliens, il faut garantir le droit au transports pour tous et favoriser les déplacement propres.

Le Front de Gauche propose de mettre en place un Pass NaviGo en Île-de-France à tarif unique, au prix de la zone 1 et 2, soit 56€. Pierre Laurent, tête de liste Front de Gauche en Île-de-France, Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF et tête de liste Front de Gauche en Seine-Saint-Denis, et Éric Coquerel, Tête de liste Front de Gauche à Paris se rendront mercredi 10 février à 9h00 à la Gare du Nord (Parvis) pour distribuer le Pass « UniGO ». A cette occasion, le Front de Gauche exprimera ses propositions en matière de transports en Île-de-France.
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 20:57
FdGMeeting.gif





Meeting avec la participation de Christian Favier, président du conseil général du Val de Marne, tête de liste départementale, et Didier Guillaume, candidat dans notre ville, maire adjoint au logement.

Soyez nombreux.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 09:32

http://www.pcf.fr/IMG/arton4492.jpgA en croire son site Internet, lundi 8 février, LCI organise un débat entre les quatre principales têtes de liste aux élections régionales en Île de France : Valérie Pécresse pour l'UMP, Jean-Paul Huchon pour le PS, Cécile Duflot pour Europe-ecologie et ?… Alain Dolium pour le Modem. Celui là même qui plafonne à 4% dans les sondages.

 

Mon absence comme tête de liste du Front de Gauche, est pour le moins surprenante quand on considère que les sondages nous placent nettement devant la liste du Modem. Une erreur, sans doute, une inattention... bref, les arguments sont minces !

 

Au Conseil Régional, le nombre d'élus sortants communistes et du parti de Gauche est très largement supérieur à celui du Modem. En France, le Front de Gauche connaît une belle dynamique depuis les élections européennes, à l'inverse du Modem.

 

Pourtant, c'est son représentant que l'on invite sur les plateaux et dans les studios. C'est dommage pour des dizaines de milliers d'électeurs qui soutiennent une gauche solidaire, écologiste et citoyenne... Nous leur expliquerons que leur choix « n'a pas retenu l'attention de la rédaction ».


Pierre Laurent, Tête de liste Front de Gauche en Île-de-France

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:52
http://www.pierrelaurent.org/sites/default/files/images/arton4472-ccebe.preview.jpg

Pierre Laurent s’est rendu lundi 1er février à la Grande Halle de la Villette pour le débat sur la crise du logement organisé par la Fondation Abbé Pierre. Plusieurs représentants d’autres formations politiques étaient présents, François Bayrou (Modem), Harlem Désir (PS), Marc-Philippe Daubresse (UMP). 

Le mal logement selon le 15è rapport du mal-logement en France c’est :

  • 10 millions de personnes victimes de la crise du logement
  • 3,5 millions de mal-logés 
  • 80% des français qui estiment qu’il est « difficile » de trouver un logement, 37% « très difficile » (+11% par rapport à 2007). 
  • Un coût du logement en augmentation et qui constitue le premier poste de dépense des ménages : il est passé de 7890 euros en 2002 à 9700 euros en 2007 (+23%) et tient à la progression des charges de remboursement d’emprunt et des loyers.
Ce constat est révoltant et signe l’échec patent de la politique de la droite.

La progression du coût du logement a été d’autant plus forte que l’on dispose de revenus faibles et elle a donc pour conséquence de creuser les inégalités sociales au sein de la société française et de renforcer l’inégale distribution des revenus. Les difficultés d’accès au logement et le mal-logement constituent à la fois une insécurité sociale majeure et une atteinte à la dignité des personnes. Le silence des pouvoirs publics est coupable. La politique actuelle préfigure une aggravation de la crise du logement. Or, l’intervention publique s’est toujours révélée indispensable (pour favoriser le logement ouvrier au début du siècle, pour soutenir la construction après la seconde guerre mondiale, pour lutter contre la ségrégation et favoriser l’accès des plus modestes depuis vingt-ans).
 
Maison à 100.000 euros puis à 15 € par jour ; droit opposable au logement inappliqué ; vente à la découpe du logement social et aujourd’hui la proposition de Benoist Apparu d’acheter les logements vacants... Cette liste de fausses solutions ne répond pas à la crise actuelle. Nous avons besoin de rompre avec cette politique ! La région peut agir. Si elle n’a pas à proprement les compétences en matière de logement, elle peut faire des choix contribuant à faire reculer le mal-logement. C’est pourquoi, nous proposons notamment :

 

  • La suppression de toute aide régionale aux communes qui ne respectent pas la loi SRU : Plus de subvention aux ghettos de riches !
  • Demander l’abrogation de la loi MOLLE et s’opposer à l’organisation par l’État de la spéculation foncière autour des gares du « grand huit » dans le cadre de son projet de Grand Paris.  
  • Soutenir la création de 50 000 logements sociaux et augmenter le nombre d’hébergements.  
  • Tripler les moyens consacrés par la Région au logement social et à la maîtrise publique du foncier par l’établissement public foncier.  
  • Établir un programme de rénovation thermique des logements sociaux.
  • Aller vers la création d’un service public du logement et de l’habitat par la création d’un syndicat régional sur le modèle du STIF assurant le respect des objectifs territoriaux de création de logements sociaux fixés dans le SDRIF.
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:38
http://img.over-blog.com/632x350/3/65/18/26/MEETING16.jpgMardi 16 février à 19h30
MEETING DEPARTEMENTAL A CHAMPIGNY-SUR-MARNE

Gymnase Tabanelli - 11, rue de Musselburgh

Avec
Pierre Laurent, tête de liste pour l’Ile-de-France
Christian Favier, tête de liste pour le Val-de-Marne
En présence des candidates et candidats de la liste Ensemble pour des régions à gauche, solidaires,
écologiques et citoyennes et des organisations politiques qui soutiennent cette liste

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:36
http://img.over-blog.com/215x160/3/65/18/26/logement.jpgNous nous engageons pour la construction en Ile-de-France de 100 000 logements, dont 50 000 pour le logement social par an. 

En le Val-de-Marne :
12 500 logements dont 6 250 logements sociaux. 

Nous exigeons le respect de la loi SRU, le montant des pénalités doit être multiplié par 10 et nous agirons pour la suppression des subventions de la Région aux communes qui ne respectent pas la loi. Si les 17 communes val-de-marnaises en infraction avec la loi SRU (20% de logements sociaux par ville) construisaient des logements sociaux, 17 000 Val-de-Marnais pourraient en bénéficier.
  Nous proposons la création d'un service public du logement, de l'habitat,moteurdequalité urbaine,deprogrès
social, de développement durable. 

Nous déclarons la Région territoire anti-expulsion. Aujourd’hui lesménagesmodestes consacrent 40% de leurs revenus pour les dépenses de logement.

Nous proposons la revalorisation de l'allocation logement, le renforcement de l'aide de la Région pour les programmes présentant plus de 30% de logements sociaux, un programme important de logements pour les étudiants.   Nous exigeons les retraits de loi Boutin et du surloyer. Nous lutterons contre la spéculation en donnant à la Région les moyens de maîtriser le foncier. 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:31
http://img.over-blog.com/300x269/3/65/18/26/transports.jpg Nous refusons l'ouverture à la concurrence des transports collectifs. Nous agironspourque la Région contribue  à l'édification d'un pôle public de transports publics. 
Pour cela, le Syndicat des transports d’Ile-de-France et les entreprises publiques (RATP,SNCF,RFF) travailleront
en coopération. Nous exigerons une participation et un pouvoir réel des usagers et salariés.

Nous proposons :
• Une zone unique tarifaire pour les transports collectifs au prix de la zone 1-2. Par exemple pour les Val-de-Marnais situés en zone 4, ils paieront 56 € au lieu de 91 € par mois ; l'extension de la gratuité aux chômeurs, aux travailleurs précaires et aux jeunes.
• Un plan d'investissement dans les transports collectifs : rénovation de toutes les lignes RER et Transilien
; création dedeux rocades ferrées, l'une en métro rapide RATP et l’autre en tangentielleSNCF ; prolongement
de lignes de métro ; maillage complet du territoire par des tramways et transports en commun en site propre. Dans les axes cyclables : création de 3 000 kilomètres de nouveaux aménagements.
• Le développement immédiat de l'offre de transports sur 250 lignes de bus.
• Un budget participatif du Syndicat des transports d’Ile-de-France, l'ouverture des comités de lignes aux
représentants des organisations syndicales. 

Nous portons en Val-de-Marne :
Orbival, le premier métro de banlieue à banlieue qui traverse le Val-de-Marne d’est en ouest doit voir le
jour ; les lignes RER doivent être d’urgence modernisées ; de nouvelles lignes de tramway doivent être
réalisées sur la 305 notamment…
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 08:22
NPAVoile.jpgLe NPA annonce qu'une femme voilée intègre la liste dans le Vaucluse pour les régionales. Je suis choquée ! Non pas qu'une femme voilée soit candidate sur les listes pour les élections régionales, mais bien qu'ils en fassent un objet de campagne. Je suis scandalisée de voir autant d'hommes politiques utiliser la femme et le voile pour eux-mêmes. C'est un recul du droit des femmes car elles redeviennent un objet d'instrumentalisation. On voit là, une fois encore, la limite du débat sur l'identité nationale. Les femmes et le voile ne doivent pas servir l'intérêt ni du débat sur l'identité nationale, ni des hommes politiques. Stop à l'instrumentalisation !
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 08:05

FdGCe programme n'est pas achevé. Il se construit à travers un processus d'échange et d'enrichissement avec les citoyens.

Nous voulons faire de l'égalité entre les franciliens le moteur d'un développement équilibré.
Les inégalités territoriales, sociales et environnementales en Ile de France sont criantes. Offrir les mêmes subventions à tous les territoires et à toutes les populations ne permettrait pas d'éradiquer ces inégalités.
Nous proposons d'établir avant tout des critères lisibles pour toute aide régionale en fonction de divers facteurs (carence territoriale en équipements collectifs, respect des normes environnementales...) et de moduler ces aides selon la « richesse » des partenaires de la Région (en premier lieu, des collectivités).
 
Développer les politiques publiques

Des transports partout et pour tous
Nous refusons l'ouverture à la concurrence dans les transports collectifs par la mise en œuvre du règlement OSP ainsi que les projets d'infrastructures en partenariat public-privé. Nous agirons pour que la Région contribue à l'édification d'un pôle public de transports publics mettant en coopération le STIF et les entreprises publiques (RATP, SNCF, RFF), avec une participation et un pouvoir réel des usagers et salariés. Nous proposons :  

  • Une zone unique tarifaire pour les transports collectifs au prix de la zone 1-2, l'extension de la gratuité aux chômeurs, aux travailleurs pauvres et aux jeunes.
  • Un plan d'investissement financé par un grand emprunt dans les transports collectifs (rénovation de toutes les lignes RER et Transilien, achat de matériel, création dans le cadre du service public des transports de métros en rocade en proche couronne et de tangentielles en moyenne-grande couronne, prolongement de lignes de métro, maillage complet du territoire par des tramways et transports en commun en site propre) et dans les axes cyclables (création de 3 000 kilomètres de nouveaux aménagements) afin d’offrir de réelles alternatives à la route.
  • Le développement immédiat de l'offre de transports sur 250 lignes de bus à haute fréquence, l'alignement des amplitudes horaire de dessertes de transport pour tous les modes (métros, RER, transilien, bus, trams).
  • Modifier les procédures de délibération au STIF permettant l’implication citoyenne dans les comités de lignes ouverts notamment aux représentants des organisations syndicales.

 
Le logement social comme priorité
Nous refusons la promotion par le gouvernement de la spéculation foncière comme il voudrait l'organiser autour des gares du « grand huit » dans le cadre de son projet de la société du Grand Paris. Nous agirons pour que la Région contribue à l'édification d'un service public du logement et de l'habitat par la création d’un syndicat régional sur le modèle du STIF assurant le respect des objectifs de création de logements sociaux. Nous proposons :

  • Le triplement des moyens consacrés par la Région au logement et à la maîtrise publique du foncier avec l'objectif de 100 000 nouveaux logements par an dont une production de 50 000 logements sociaux principalement en petite couronne et sur Paris. Mettre en place un dispositif d'aide à la garantie-caution pour les jeunes.
  • La déclaration de la Région « territoire hors expulsion », l'application de la loi de réquisition des logements vides et la suspension de l'ensemble des aides de la Région aux communes qui ne respectent pas la loi SRU. 
  • Un programme de rénovation thermique de l'habitat et soutien aux initiatives d'habitat coopératif groupé et écologique.

 
L'École publique et la coopération scientifique
Nous refusons le démantèlement de l'éducation nationale organisé par le gouvernement : suppressions de postes, réformes de la formation des enseignants, du lycée et des EPLE qui accompagnent la fin de la carte scolaire ainsi que la marchandisation des savoirs par la loi Liberté et Responsabilités des Universités (LRU). De fait la droite fait tout pour saborder l’Ecole publique  au profit de l’enseignement privé confessionnel et des officines de formation privées. Or l’école publique garante de la laïcité est indispensable à notre vivre ensemble. A l’échelle régionale, nous proposons :

  • D’accroître le soutien aux lycées publics les plus populaires. Nous proposons la mise en place de financements spécifiques en faveur des lycées publics accueillant les populations les plus défavorisées, l'amplification de la construction en lien dans les déserts scolaires offrant toute la diversité des formations et de la rénovation des lycées, la mise en place d'un observatoire régional de lutte contre l'échec scolaire, la poursuite de la gratuité des manuels. L'amplification de la construction de logements étudiants.
  • De refuser de soumettre à la logique marchande des appels d’offre les activités des établissements publics (cantine, informatique, entretien…) et travailler à définir et satisfaire les besoins  en concertation avec les équipes directement concernées. 
  • L'arrêt des subventions facultatives attribuées aux établissements privés comme étape vers une École 100% publique.
  • Des Assises de l'Université et de la Recherche en Ile de France pour un contre-projet à la loi LRU.

La santé au cœur de nos territoires
Nous refusons la désertification médicale et la dégradation des conditions de prise en charge des patients par les plans de restructuration de l'hôpital public ainsi que l'hyper-concentration des pouvoirs dans les mains des préfets et des directeurs d'Agences Régionales de Santé (ARS) par la loi HPST. Nous agirons pour que la Région développe la santé publique, les structures sanitaires et sociales, la formation de leurs personnels. Nous proposons :

  • Le soutien aux salariés en lutte contre la restructuration de l'hôpital public, notamment de l'AP-HP. Le soutien à la création de centres municipaux de santé et de centres d'interruption volontaire de grossesse.
  • L'augmentation du nombre de puéricultrices formées, d’éducateurs de jeunes enfants, d’infirmières, l'amélioration des conditions d’études et de logement de ces étudiants, une aide à l’installation.

 
L'art et la culture en partage
Nous refusons la promotion de quelques « produits » à des fins de commerce ou de domination idéologique ainsi que la mise en cause du libre accès de toutes et de tous à la richesse de la diversité de la création. Nous agirons pour que la Région se dote d'une politique culturelle pour garantir les conditions matérielles du travail des créateurs, contribuer à la mise en partage des œuvres, à l’élargissement de la création, la recherche et l’innovation. Nous proposons :

  • Une direction régionale des affaires culturelles et un conseil régional de développement de tous les arts et de toutes les cultures.
  • Le doublement du budget régional consacré à la culture et la création d'un Fonds d'innovation culturelle (FIC) pour soutenir des projets novateurs.
  • La mise en place d’une nouvelle politique régionale concernant les Arts Plastiques, le soutien au passage au numérique pour les salles de cinéma indépendantes et le soutien aux cultures populaires et de quartier.

 
Révolutionner notre mode de développement
 
Une solidarité entre tous les territoires
Nous voulons développer les solidarités et les complémentarités entre territoires dans le prolongement des grands objectifs du SDRIF : rééquilibrer les pôles de développement, promouvoir la ville compacte et lutter contre l’étalement urbain, rapprocher habitat - emploi et formation, organiser des bassins de vie, développer les surfaces réservées aux activités agricoles, y compris dans les espaces urbanisés, prioriser le logement social, développer les équipements de services publics. Nous proposons :

  • La définition de critères pour une politique de contractualisation avec les communes, les communautés d’agglomération, les territoires pour une aide de la Région conditionnée à la création de logements sociaux, au potentiel fiscal et financier des territoires concernés.
  • Un plan pour désenclaver les quartiers populaires : équipements et services publics partout accessibles et de qualité (stations du réseau ferré, missions locales, lycées et bibliothèques, crèches, centres de santé et IVG, maisons de la justice et du droit...), lutte contre l’habitat insalubre et rénovation thermique, soutien au tissu associatif.
  • Un plan de soutien (technique et financier) aux collectivités locales franciliennes souhaitant revenir à la gestion directe de leurs services publics d’environnement (eau, déchets). Repenser l'économie du traitement des déchets avec l'objectif de réduire de 20% dans la durée du mandat la quantité de déchets produits.
  • Un plan de développement de la pratique sportive et à l'enseignement de l'EPS : schéma régional des installations sportives, dotation annuelle proportionnelle au nombre d'élèves pour chaque lycée, aide financière à leurs déplacements et transports, commission régionale permanente travaillant avec tous les acteurs du mouvement sportif.
  • Un plan de renforcement de l'accueil de la petite enfance par le soutien à la création de 100 000 places en crèches et halte-garderies publiques.

 
Un mode de production pour répondre à nos besoins
Nous refusons l'orientation des richesses créées vers les marchés financier, la délocalisation des productions, la déresponsabilisation des entreprises par l'octroi d'aides publiques sans contrôle, qui toutes renforcent la précarité, le chômage et dégradent l'environnement. Nous agirons pour que la Région contribue à réorienter l'argent par une maîtrise publique du crédit et une application de critères stricts pour les aides publiques, développer les productions en donnant la priorité aux besoins sociaux et environnementaux et en favorisant les circuits courts, à créer un service public de l'emploi et de la formation. Nous proposons :
 

  • Un plan de mobilisation régional visant la création d’emplois dans les filières répondant aux nécessaires réorientations impliquées par la relocalisation de l’économie (éco-construction, transport public…).
  • Un fonds régional pour l'emploi et la formation organisant une sélectivité du crédit et des aides aux entreprises selon les critères suivants : empreinte écologique, part des CDI, refus des horaires fractionnés, réduction du temps de travail, égalité homme-femme, lutte contre les discriminations à l'embauche et dans l'emploi, mode de décision au sein de l’entreprise et échelle de salaires. Aucune aide publique ne sera accordée à une entreprise qui licencie.
  • Notre opposition au démantèlement de l'AFPA passe par la mise en place de dispositifs permettant de sortir la Formation professionnelle des logiques de mises en concurrence et d’encadrer les formations avec des structures d’évaluation de la qualité et de la pertinence des formations (élus, bénéficiaires, organismes et représentants des organisations syndicales). 
  • Un plan de soutien à l'industrie (notamment à l'innovation industrielle – nouvelles technologies de l'énergie, motorisation propre, isolation du parc ancien des bâtiments...) et aux productions agricoles (notamment paysanne et biologique) en donnant la priorité aux besoins sociaux et environnementaux et en favoriser les circuits courts dans la réponse aux besoins des franciliens. 
  • Un développement de l'économie sociale et solidaire pour une économie territoriale plus attractive. Des outils pour faciliter la reprise par ses salariés d'une entreprise menacée de fermeture. Un soutien juridique et financier aux CE ou directement aux salariés en cas de non respect de la loi ou du code du travail par l'entreprise.
  • Une « Charte régionale des stages et de l'apprentissage » pour encadrer la pratique des stages en entreprises et l'apprentissage.
  • La promotion de la démocratie à l'entreprise : nouveaux droits et pouvoirs d'intervention des salariés et de leurs représentants sur les choix, y compris stratégiques, des entreprises.

 
Promouvoir une citoyenneté active

Renforcer la démocratie régionale
Nous voulons faire de l’implication populaire notre méthode d’action et de la bataille culturelle un moyen d’émancipation. Il s’agit de définir de nouvelles formes de prise de décision, mais aussi donner à la population les moyens et les outils pour pouvoir agir comme citoyens et non comme de simples consommateurs. Cela passe d’abord par une plus grande transparence dans les grands débats relatifs aux choix politiques de la région.

  • Nous impulserons des processus participatifs pour interpeller la Région, valider les grands projets, contrôler leur mise en œuvre.
  • Nous prenons l’engagement de recourir aux référendums afin de permettre aux citoyens de donner leur avis à l’image de la revendication pour la Poste et pouvoir faire acte de désobéissance civique contre l’application par exemple de la directive européenne service, la mise en concurrence des transports.
  • Nous encouragerons l'ouverture de comités associant représentants des organisations syndicales et citoyens usagers dans l’ensemble des services publics, à l’instar des comités de ligne que nous préconisons.

 
L'égalité homme-femme en évidence
Nous refusons la domination patriarcale et toute entrave aux droits des femmes ainsi que le recul de la parité plus que jamais d'actualité avec le projet du gouvernement d'un mode de scrutin uninominal à un tour pour l'élection des conseillers territoriaux. Nous agirons pour que la Région contribue à passer de l'égalité formelle à l'égalité réelle des femmes et des hommes et à faire reculer les violences. Nous proposons :

  • Le soutien au centre de ressources de l'égalité créé en 2009 et mise en œuvre de la charte pour l'égalité.
  • La promotion d’une culture et d’une pédagogie visant l'égalité homme-femme.
  • Le conditionnement des contrats et conventions de la Région avec les associations et les entreprises à l’application de l’égalité salariale et professionnelle. 
  • Le soutien aux centres IVG et accès gratuit à la contraception pour les jeunes.
  • La création d'un observatoire pour la lutte contre les violences faites aux femmes et des actions de prévention en particulier dans les établissements scolaires et universitaires.

 
Éradiquer les discriminations
Nous refusons toutes les discriminations, qu’elles soient racistes, de genre, fondées sur les convictions religieuses, ou à l'encontre des LGBT, des jeunes, des immigrés, des gens du voyage, des personnes en situation de handicap. Nous agirons pour que la Région contribue à éradiquer les discriminations. Nous proposons :

  • De nouveaux services internes à la Région à vocation transversale (une mission handicap, une mission droits des migrants ...) et l'élaboration de « Chartes pour l’égalité » dans différents domaines pour s’engager à combattre toutes les formes de discriminations.
  • La participation aux plans territoriaux de lutte contre les discriminations.
  • Des campagnes de prévention, de formation des agents et des acteurs du monde associatif, des salariés du conseil régional, des agents des Pôles emploi, des acteurs du logement aux phénomènes discriminatoires.
  • La création d'un observatoire régional pour la lutte contre les discriminations (tout le champ des discriminations sera considéré)

 
Les associations en mouvement
Nous refusons le désengagement financier du gouvernement ainsi qu'une conception du mouvement associatif qui serait subordonné à la logique des marchés d’appel d’offre. Nous agirons pour que la Région contribue à la reconnaissance de la vie associative et soutienne son existence et son fonctionnement. Nous proposons :

  • L'élaboration de règles budgétaires plus favorables au mouvement associatif.
  • Des aides aux associations pour le montage des projets 
  • Une conférence régionale annuelle de la vie associative intégrant projet territorial et observatoire des engagements, associant responsables associatifs, élus, collectivités, État, entreprises.
  • La reconnaissance du statut du bénévolat associatif, la validation des compétences acquises dans le cadre de la formation professionnelle, l’élargissement des congés et des moyens de la formation.

 
Une coopération internationale
Nous refusons un rapport de la Région au monde qui soit celui d'une compétition économique permanente entre les territoires. Nous agirons pour que la Région contribue à la coopération et à la solidarité internationale. Nous proposons :

  • La mise à niveau du fonds de soutien aux projets de coopération et de solidarité internationale à 1% du budget régional.
  • Des coopérations avec le Proche-Orient, notamment à travers la mise en œuvre d’une coopération avec Bethléem dans le domaine de la gestion de l’eau car les financements de projets doivent servir à la satisfaction des besoins fondamentaux (biens publics, autosuffisance alimentaire, développement de l’emploi…). 
  • Faire de la Région un relais de la campagne B.D.S (Boycott, Désinvestissement, Sanction) pour contribuer à la mobilisation internationale pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.
  • Mener campagne pour la reconnaissance d’une dette écologique vis-à-vis des populations du Sud et du pillage des ressources naturelles par les grandes entreprises et dédommagement.
  • Intégration d’Haïti (zone des Gonaïves) comme nouvelle « zone de coopération prioritaire » de la Région, afin de pérenniser le partenariat actuel

 
***
3 principes directeurs de financement des propositions
Réaffirmer la responsabilité des entreprises vis à vis des territoires et des populations qui y vivent, et donc la nécessité d’une fiscalité locale rénovée dans ses bases en leur direction et rétablissant l’égalité entre les territoires.

  • Exemple : proposition de doublement du montant global (3 milliards d'euros de recettes supplémentaires) du versement transport avec une modulation en fonction de critères d’efficacité sociale, environnementale et citoyenne des choix de l'entreprise.

Réorienter les financements pour les mettre au service d’un nouveau mode de développement par la création d’un Pôle Public Financier.

  • Exemple : mise en place d'un fonds régional pour l'emploi et la formation. Ce fonds que les salariés pourront saisir, à l'appui de leurs luttes, prendra en charge tout ou partie des intérêts versés aux banques par les entreprises pour leur crédit en fonction d'objectifs chiffrés de bons emplois et de formations et de l'empreinte écologique des productions.

Travailler au contenu d’une réforme d’ampleur de la fiscalité nationale et locale pour qu’elle soit véritablement progressive, tenant compte de tous les revenus des personnes.

  • Exemple : réforme de la TP dont la base serait constituée par les actifs immobiliers, le capital mobilier matériel et les actifs financiers des entreprises (proposition d'un taux de 0,5%).
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 16:59

FdG.pngLes élections régionales ne sauraient se transformer uniquement en un référendum anti-Sarkozy : il doit aussi devenir un vote d’alternatives à long terme. Le score du Front de gauche peut ainsi modifier la nature même du débat à gauche. Face à la France telle qu’elle est, confrontée à la plus formidable rage de destruction sociale depuis la Libération, la reconquête est autant politique que philosophique…

Le projet sarkozyste entraîne en effet le pays vers un nouveau degré d’ensauvagement, mélange névrotique entre libéralisme économique et idéologie néo-réac­tionnaire. Plus rien ne vient d’ailleurs masquer la nature profonde du régime. Tous les discours du chef de l’État, sur-gonflés de références à la « nation », versent dans une autosatisfaction grotesque – l’ultime repère des men­teurs. « Notre pays va dans la bonne direction et recueillera bientôt le fruit de ses efforts », vient-il de marteler, ajoutant une référence qui laisse peu de place au doute : « Je crois au travail et je crois à la famille. » On le voit, le néonationalisme à l’œuvre frise l’hystérie ultra-droitière. La France s’en sortirait mieux que ses voisins ? Chacun connaît la réalité, souvent jusque dans sa chair. Tandis que la Bourse a gagné 22 % en six mois, près de 700 000 emplois ont été détruits en un an ! Le taux de chômage officiel est au même niveau que la moyenne de la zone euro, sans parler de la masse des salariés précarisés, les exclus des statistiques… L’exacte photographie de la France ne ressemble décidément en rien au conte narré par Sarkozy et nous sommes légitimes à accueillir avec colère le roman d’anticipation qu’il ânonne quotidiennement.

Au fond, ce n’est pas une simple « sortie de crise » qu’il convient d’imagi­ner, mais bien un changement de société qui refonderait un vivre-ensemble tout en élevant notre ambition collective. En cette période de guerre sociale – pourquoi avoir peur de l’expression ? –, nous connais­sons l’écueil majeur à éviter. Que la résistance à tout, qui reste une ardente nécessité même si elle est parfois déçue, n’alimente une forme de désenchantement. Rien de pire que la peur amputée de l’espoir. En ce domaine, la responsabilité du Front de gauche pour réinstaller de l’espérance crédible s’avère immense. Qui que nous soyons, drapés de différences, l’ici-maintenant nous oblige au rassemblement de tous ceux qui veulent vraiment que la gauche change en bousculant l’hégémonie du PS. Devant l’urgence, il n’est pas candide de dire que ce qui nous réunit doit être plus essentiel que ce qui pourrait nous diviser. C’est juste une question d’exigence intellectuelle et d’implication avec le mouvement social. Travailler au tout-commun, pour imposer un nouveau rapport de forces à gauche.

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