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Place au Peuple 2012
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 09:00

http://www.wmaker.net/grandparis/photo/1782216-2422883.jpgLors du Conseil d’administration du STIF de ce jour, Laurence Cohen, administratrice et membre du groupe Front de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne, a voté contre les fortes hausses tarifaires portant sur les forfaits et les titres de transports, applicables au 1er juillet.


Il est impensable de faire peser la crise sur les usagers déjà lourdement pénalisés par les réformes gouvernementales : 3,80 € de plus par mois (près de 50 € par an !), ce n’est pas acceptable.


Pour sortir de cette situation, les administrateurs Front de Gauche du Conseil régional et les élus communistes des départements ont déposé un voeu au conseil du STIF, proposant de reporter cette décision, le temps d’organiser une concertation avec tous les acteurs concernés (usagers, salarié-e-s, élu-e-s, représentants du monde économique) pour trouver d’autres pistes de financements.


Les solutions existent : un engagement plus fort des entreprises par la révision du versement transport, le non-versement de la TVA par le STIF, comme dans d’autres régions… Mais il faut pour cela se battre en mobilisant les associations, les syndicats, les élu-e-s afin d’obtenir du Gouvernement qu’il prenne enfin ses responsabilités.


Ce voeu n’a pas été accepté par une majorité d’élus (PS, Verts-Europe Ecologie) C’est regrettable ! Laurence Cohen, conformément aux engagements de campagne de son groupe (Front de Gauche, PCF-GU-AC) refuse de s’associer à une décision de résignation, qui pénalise financièrement les usagers.


Cette politique tarifaire injuste risque d’enfermer le STIF dans une logique consistant à solliciter toujours davantage ces derniers. Elle contredit les engagements pris par les différentes listes de gauche et écologistes aux élections régionales, qui insistaient sur la nécessité d’une politique sociale forte axée sur la réduction des inégalités.


Pour ces raisons, le groupe Front de Gauche, PCF-GU-AC continuera à s’opposer à toutes hausses tarifaires supérieures à l’inflation. Nous porterons le projet de création d’une zone unique à 56 euros et l’élargissement de la tarification sociale. C’est nécessaire pour un véritable droit à la mobilité pour tous et toutes.


L’heure est à la mobilisation pour obtenir de nouvelles ressources et franchir une nouvelle étape dans le développement et l’amélioration des transports en Île-de- France.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 20:47

http://www.appart-maison.fr/blog/wp-content/uploads/2008/11/expulsion-logement-200x300.jpgLe manque de logements HLM, estimé à un million, demande une programmation annuelle de 180 000 logement publics, à loyer réellement modéré, accessibles à tous et répondant aux exigences de qualité environnementale pour à la fois préserver la planète et le budget des familles.


Pour répondre à ces ambitions, il est nécessaire de revenir à une aide à la pierre par une subvention de l’Etat dans le montage des opérations à hauteur de 40 % du coût des travaux (contre 5 % aujourd’hui), à une TVA à taux zéro pour les constructions d’intérêt général et à la mise en place par la Caisse des dépôts et consignations de prêts de longue durée (50 ans) et à des taux d’intérêt bonifiés par l’Etat très bas.


Le budget de l’Etat en matière de logement et de ville doit, avec la réalisation de ce plan de relance, atteindre 2 % du PIB et s’orienter prioritairement vers la constitution de ce patrimoine public. Il faut notamment supprimer tous les dispositifs d’amortissement fiscaux d’acquisition locative (Besson, De Robien, Borloo …). Il faut généraliser les baux emphytéotiques à l’euro symbolique pour l’ensemble des terrains de l’Etat susceptibles d’accueillir des logements publics.

L’ensemble de l’épargne populaire (Livret A, Livret B, Livret Bleu, LDD [ex Codevi] et LEP) doit être à nouveau intégralement centralisé par la Caisse des dépôts et consignation pour participer pleinement à la relance économique. Il s’agit notamment pour la CDC d’accompagner par des prêts bonifiés un plan de réhabilitation pour mise aux normes énergétiques, notamment du patrimoine HLM, avec subvention de l’Etat. Ce dernier doit tenir aussi ses engagements
financiers en matière d’opérations de rénovation urbaine.


La loi Boutin doit être abrogée. Cette loi se soumet aux orientations libérales de l’Union européenne et du traité de Lisbonne et accentuera encore la déréglementation généralisée du logement social par la transposition prochaine de la
directive sur les Services Sociaux d’Intérêt Général (SSIG). Il faut enfin créer une réelle sécurité sociale du logement qui agisse pour limiter le poste logement des familles (loyer, charges, dépense énergétique …) à 20 % de leurs ressources. Cette sécurité sociale doit s’accompagner de l’arrêt des expulsions locatives et d’un encadrement des loyers de tout logement locatif bénéficiant d’une aide publique directe (tel aide à l’amélioration) ou indirecte (aide à la personne pour les locataires).

 

Par ailleurs, le PCF de Choisy le Roi soutient pleinement le voeu adopté à l'initiative de ses élus par le conseil municipal du 31 mars 2010 s'opposant à la reprise des expulsions des locataires en difficulté économique et sociale.

 Le PCF de Choisy le Roi appelle également au rassemblement devant la préfecture du Val de Marne le mercredi 7 avril, où les élus communistes de tous le département déposeront ensemble aux préfets les arrêtés anti expulsion qu'ils auront pris.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 12:59
FdGMise au point de Gabriel Massou, conseiller régional d'Ile de France, Président du groupe Front de Gauche, Parti Communiste, Gauche Unitaire Et Alternative Citoyenne et Les Alternatifs

Depuis hier, suite à un communiqué du Parti de Gauche, les interprétations de la situation du Front de Gauche au Conseil Régional d'Ile de France sont très diverses et souvent très loin des faits et de la réalité.

 

Depuis lundi, les 18 élus issus de la liste « Ensemble pour des régions à gauche, sociales, écologiques et citoyennes » se sont réunis plusieurs fois pour constituer un groupe au Conseil Régional. C'était la volonté affirmée de toutes et tous les élu-e-s, communistes, Gauche Unitaire, Alternative Citoyenne, Alternatifs et Parti de Gauche, même si j'avais connaissance des contacts des élu-e-s du Parti de Gauche avec Jean Paul Huchon pour obtenir la possibilité de créer un groupe autonome à 4.

 

Cette volonté ne s'est pas concrétisée et finalement, vendredi, les 4 élu-e-s issus du Parti de Gauche, ont préféré siéger parmi les non inscrits. Je regrette ce choix mais il peut n'être que momentané car toutes les conditions sont réunies pour un travail commun efficace au sein du conseil régional.

 

L'idée avancée aujourd'hui par nos ami-e-es du Parti de Gauche selon laquelle la non création d'un groupe commun serait due à des divergences sur la participation à l'exécutif régional n'est pas du tout fondée.

 

Ces différences d'appréciation ne sont pas nouvelles et, dès le texte commun au plan national du 28 octobre 2009, elles avaient été pointées, notamment dans le débat sur notre rapport à la stratégie du NPA. Elles avaient toujours été considérées jusqu'alors comme pouvant conduire à des choix différents selon les composantes des listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » sans faire obstacle à l'existence d'un travail commun.

 

Ces différences existent d'ailleurs aussi avec la Gauche Unitaire mais cela n'a pas empêché la création d'un groupe commun avec eux. J'ai d'ailleurs été élu à l'unanimité président du groupe Front de Gauche comprenant tou-tes-s les élu-e-s communistes, gauche unitaire, alternative citoyenne et Les Alternatifs.

 

En fait, l'enjeu réel du débat s'est focalisé sur la volonté du Parti de Gauche de ramener ce groupe à un tête à tête avec le PCF, marginalisant les autres sensibilités. En effet, les élu-e-s du Parti de Gauche ont posé comme exigence non discutable leur présence à hauteur de deux membres au sein de la commission permanente parmi les 3 issus du groupe hors des Vices Président-e-s qui y sont de droit [1], ce qui rendait impossible la représentation de la Gauche unitaire qui en avait fait sa demande prioritaire. Ils ont annoncé leur renoncement à participer au groupe si elle n'était pas satisfaite.

 

Ainsi, le débat tout à fait légitime et qui est appelé à se poursuivre sur la participation ou non à l'exécutif n'a pas été la pierre d'achoppement.

 

Cela est d'ailleurs d'autant plus vrai que tout en refusant la participation à l'exécutif Régional le Parti de Gauche demandait des places à la commission permanente, des présidences et vices présidences de commissions, la présidence du Comité Régional du tourisme et/ou de l'Agence des espaces Verts, la Présidence d'une base de loisirs dans l'Essonne…etc.

 

C'est donc au prétexte que sa demande de sur-représentation au détriment des autres sensibilités n'a pas été suivie que les 4 élu-e-s du Parti de Gauche ont pour l'instant refusé de participer au groupe « Front de Gauche » préférant siéger parmi les non inscrits.

 

Je sais que la totalité des élu-e-s du groupe déplore une telle situation. Avec eux je veux redire que les portes en restent et en resteront grande ouvertes aux élu-e-s du parti de gauche et à toutes celles et tous ceux qui veulent construire une région solidaire, écologique et citoyenne !

 


[1] Les Vice-président-e-s sont membres de droit de la commission permanente mais n'y interviennent pour l'essentiel que sur leurs propres rapports.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 14:00

Ikea.jpgDimanche 21 février, près de 80 jeunes communistes du Val-de-Marne, partenaires du Front de Gauche pour les élections Régionales, et des membres du PCF, envahissaient IKEA à Thiais Village!

Grande Enseigne, symbole de l'emploi précaire, du travail du dimanche mais aussi de la précarisation du logement, les jeunes communistes veulent exprimer leurs exigences et propositions pour la jeunesse, pour  toutes celles et ceux qui souffent de la violence du système, à travers le projet du Front de Gauche pour la Région Ile de France!

Une allocation d'autonomie pour les jeunes, un pôle public de la formation et de l'emploi, le droit au repos et aux loisirs, nous luttons pour des ''régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes''!  Avec le Front de Gauche nous proposons également la construction de 50 000 logements sociaux par an et la réquisition de tous les logements vides !

 

  IKEA GEANT CAPITALISTE, BANALISE LA PRECARITE!

 

Des candidats Val-de-Marnais du Front de Gauche étaient présents  aux côtés des jeunes communistes : Mejdaline Mhiri, responsable du MJCF; Stéphane Coloneaux ; Malika Zediri, conseillère régionale ainsi que Joël Josso.



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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 00:08

http://communistesclichy92.elunet.fr/public/communistesclichy92.elunet.fr/Favier280.jpg

J'ai appris hier, avec une grande émotion qu'au Lycée Guillaume Apollinaire de Thiais, un acte d'une extrême violence a marqué la communauté éducative.

Cet événement inacceptable survient après les drames des lycées Darius Milhaud il y a un mois et Adolphe Chérioux le 2 février dernier.

Je tiens à apporter une nouvelle fois tout mon soutien aux élèves, aux enseignants et aux personnels.

Il est plus que temps, après ces événements, que le Gouvernement prenne la mesure des attentes de la communauté éducative. Ce ne sont pas les caméras, ni les portiques de détection, qui permettront de régler un problème plus profond dans la société. Il s'agit aujourd'hui d'apporter d'urgence des réponses permettant de traiter sur le fond la question de la sécurité et celle des conditions d'études et d'enseignement.

Avec les enseignants, j'attends du Gouvernement qu'il redonne aux établissements les moyens humains nécessaires, supprimés depuis trois ans, pour assurer la prévention, l'accompagnement, la surveillance dans les collèges et les lycées.

Plus largement, je soutiens l'exigence d'un véritable plan national de prévention de la violence doté des moyens humains nécessaires. Il est urgent de pourvoir les établissements de médecins scolaires, d'infirmiers, de psychologues scolaires et de personnels de vie scolaire, CPE et surveillants formés.

La violence dans les établissements est révélatrice de la situation dans laquelle est plongée notre société lorsque la priorité est donnée à la répression, au mérite élitiste, à l'appauvrissement des contenus des enseignements qui n'offrent plus aux jeunes les repères nécessaires à l'appréhension du monde qui les entoure.

Elle est également le résultat du démantèlement du service public, laïc et gratuit d'Education nationale et de la suppression massive d'emplois. Ainsi, près de 60 000 postes ont disparu ces trois dernières années.

A titre d'exemple, en Val-de-Marne, pour la rentrée scolaire 2010, 247 collégiens sont attendus en plus, alors que 20 postes d'enseignants sont supprimés. Il faut stopper cette spirale inefficace et dangereuse.

Il est grand temps de redonner à l'éducation la place qui doit être la sienne .


Christian Favier,
Président du Conseil général du Val-de-Marne

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 08:05

805255 creteilPierre Laurent, tête de liste Front de Gauche en Île-de-France, Éric Coquerel, tête de liste Front de Gauche à Paris et Christian Favier, Président du Conseil général du Val de Marne et tête de liste Front de Gauche dans le Val de Marne étaient présents cet après-midi au rassemblement visant à soutenir les professeurs, élèves et parents dans leurs revendications.

 

Les enseignants, élèves et parents de l'Académie de Créteil poursuivent avec détermination l'action engagée, après l'agression au couteau le 2 février d'un élève du Lycée Chérioux à Vitry-sur-Seine. J'apporte mon soutien à la mobilisation pour l'éducation dans l'Académie de Créteil qui se poursuivra demain par des manifestations pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des élèves et des professeurs.

 

Le drame survenu au Lycée Chérioux de Vitry-sur-Seine n'est en rien un accident isolé. Il s'inscrit dans un contexte éducatif extrêmement dégradé en raison du refus systématique de la droite d'engager les moyens nécessaires à la bonne marche des établissements scolaires, notamment en augmentant le nombre de postes de surveillants.

 

Le Ministre de l'Education, Luc Chatel qui porte une responsabilité accablante dans cette situation, préfère manier le mépris et la provocation en incitant les professeurs à « retourner dans leurs classes ». Ce n'est pas en engageant ce type de rapports de forces qu'il rassurera les élèves et les professeurs sur les réformes du lycée. Nous exigeons la création des postes supplémentaires réclamés.

 

Pour les élections régionales de mars prochain, je porte avec le Front de Gauche des engagements forts en faveur des lycées d'enseignement général et professionnel, comme la mise en place de financements spécifiques en faveur des lycées publics accueillant les populations les plus défavorisées, la mise en place d'un observatoire régional de lutte contre l'échec scolaire et la poursuite de la gratuité des manuels.

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 08:19
805255_creteil.jpgMardi, au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry sur Seine (Val de Marne), un élève de 14 ans a été roué de coups et a reçu un coup de couteau au cours d’un règlement de compte entre bandes rivales. Les enseignants ont décidé d’exercer leur droit de retrait et de cesser les cours. Ils manifestent aujourd’hui devant le rectorat.

 

A l’origine de ce drame qui mobilise les professeurs, les élèves et les parents, il y a évidemment les suppressions de postes dans l’éducation nationale. Dans cet établissement de 1500 élèves, on ne compte plus en effet que 11 surveillants, un chiffre dérisoire.

 

La réaction de Valérie Pécresse qui accuse la Région et le Département de ne rien faire est ubuesque. Refusant de prendre quelque responsabilité que ce soit, le gouvernement démontre sa passivité, son mépris de l’école publique et sa négligence. Il faut d’urgence satisfaire les revendications des personnels de l’Education familial et créer de nouveaux postes. La sécurité et l’avenir des jeunes Franciliens sont en jeu.

 

C’est, au contraire, en renforçant l’école publique qu’on fera reculer les violences. C’est l’ambition de la liste que je conduis. Nous proposons notamment d’accroître le soutien aux lycées publics les plus populaires et de mettre en place des financements spécifiques en faveur des lycées publics accueillant les populations les plus défavorisées. C’est la vraie réponse aux enjeux soulevés par le drame de Vitry.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 17:20

Au moment où la crise économique et sociale affecte les populations, les salariés et les entreprises, il est essentiel de préserver le véritable « bouclier social » que représente le service public départemental.


Les collectivités locales (communes, Départements, Régions) qui réalisent 75% des investissements publics (souvent en partenariat), ne peuvent se voir privées des moyens de développer leurs politiques solidaires, au service de toute la population.


De plus, la méthode employée pour décider de ces bouleversements institutionnels et démocratiques n’est pas acceptable : rejet de toute concertation, dénigrement des élus, démagogie, autoritarisme.


C’est pourquoi le Conseil général lance un grand débat citoyen avec :


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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 23:21
 



Le score national obtenu par le Front de gauche est de 6,47% (6,17% en métropole) soit un résultat en progression de 0,6 points par rapport aux européennes de 2004. Les scores progressent dans l’ensemble des circonscriptions.



Le Front de gauche dispose depuis hier de 5 élus (3 sortants) : 





Jacky Hénin
est élu dans la circonscription du Nord-Ouest (6,84%) 
Patrick Le Hyaric est élu dans la circonscription d’Ile de France (6,32%) 
Marie-Christine Vergiat est élue dans la circonscription du Sud-Est (5,90%) 
Jean-Luc Mélenchon est élue dans la circonscription du Sud-Ouest (8,15%) 
Elie Hoareau est élu dans la circonscription des DOM (21.02%)

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 18:42

 Une délégation de la section de Choisy du PCF, ainsi que des élus communistes de Choisy se sont rendus aujourd'hui sur le site d'ERDF/GRDF, filiale de distribution d'électricité et de gaz d'EDF et GDF d'Alfortville, en grève depuis prêt de 4 semaines pour obtenir une revalorisation de leurs salaires et le maintien des missions de service public d'EDF et GDF.

 Les électriciens et gaziers d'Alfortville opèrent sur notre commune, et nombreux sont ceux qui y résident. La solidarité envers eux est donc naturelle. D'autant que leurs revendications sont justes et légitimes. EDF et GDF ont fait chacun plusieurs milliards d'euros de bénéfices l'an dernier, bénéfices qui ne doivent pas revenir à quelques actionnaires, heureux gagnants du grand loto de la spéculation financière, mais bien servir à investir et embaucher pour améliorer les missions de services publics de l'entreprise et payer dignement ceux qui les réalisent.

 Les électriciens et gaziers sont en grève pour défendre le service public. Les communistes partagent également leur attachent au service public. Hier pour l'énergie, demain pour les transports, il y'a une volonté à l'échelle européenne d'ouvrir à la concurrence le secteur public. S'y opposer est une nécessité, comme l'ont d'ailleurs fait une majorité de français en 2005 lors du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. Dans ce combat là aussi, nous sommes avec vous. Que ce soit au Parlement Européen où les communistes se sont toujours opposés aux directives de libéralisation des services publics ou à l'Assemblée Nationale où nous avons défendu l'idée d'une fusion EDF-GDF pour créer un grand pôle public de l'énergie.


 Enfin, ce mouvement parmis d'autres, comme ceux plus médiatiés de Caterpillar, Continental et autres contribuent à remettre les salariés et la question des salaires au coeur du débat public et des enjeux politiques. A l'heure où certains luttent pour garder leur emploi, il est indispensable que d'autres luttent également pour que le travail soit décemment rémunéré. Car on ne sortira de la crise en relançant la machine à spéculer mais avec une politique forte de défense de l'emploi et d'augmentation des salaires. C'est tout l'enjeu des manifestations unitaires massives de janvier, de mars et de demain, 1er mai.

 C'est pourquoi les communistes de Choisy, leurs élus et Daniel Davisse, Maire de Choisy-le-Roi et Vice-Président du Conseil Général apportent tout leur soutien et leur solidarité aux électriciens et gaziers en lutte d'Alfortville.

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