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Ce que nous voulons !

Pour un Programme Populaire et Partagé !

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Place au Peuple 2012
25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 22:36

http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/picture/sar.jpgStigmatisant hier le poids du dollar, Nicolas Sarkozy promettait de tout changer avec un "nouveau Bretton Woods". Aujourd'hui, changement de pied ! Devenu président du G8 et du G20, il présente l'esquisse d'un projet de collaboration avec les États-Unis pour tenter de pérenniser la domination de leur monnaie.

Lui qui se dit "favorable à une taxation sur les transactions financières " à l'échelle de la planète reste prudemment dans le domaine du vœu pieux en s'opposant à tout contrôle des flux de capitaux... A bon entendeur ! Le chef de l'État prétend vouloir réformer le Fonds monétaire international mais sans toucher au droit de veto dont bénéficient les États-Unis. C'est un peu court et surtout très éloigné de l'intérêt des peuples. La création monétaire doit servir le développement de toutes les capacités humaines au lieu de l' "ajustement structurel" imposé aux pays déficitaires au profit de leurs créanciers-spéculateurs et des marchés financiers. Le président français propose d'élargir le panier de droits de tirages spéciaux (DTS) au yuan, la monnaie chinoise, mais sans du tout remettre en cause les privilèges exorbitants du dollar, ce qui revient à proposer d'élargir à la monnaie chinoise le soutien à la domination de la devise américaine.

Enfin, Nicolas Sarkozy n'est pas à une incohérence près ; lui qui dynamite la protection sociale en France, ose proposer d'aller vers "un socle de protection sociale universelle" qui ne serait, en fait, constitué que de minima sociaux misérables et d'appels au secteur privé pour les salaires et le financement des retraites, de la santé, de l'éducation... Après avoir fait beaucoup d'esbroufe, le président Sarkozy débute sa présidence du G8 en s'alignant sur Washington, tout simplement. Or le G8 et le G20 ne sont des instances ni représentatives ni légitimes. C'est au sein de l'ONU, composée de 192 États, que les défis mondiaux doivent être prioritairement traités dans l'intérêt des populations. Les relations internationales, notamment financières, doivent être profondément transformées, et les règles anti-sociales du FMI mises en cause, pour faire face aux exigences du développement des pays du Sud.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 14:59

http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/picture/bourse01.jpgL'agence de notation financière Moody's vient de baisser la note de la Tunisie. Une note qui sanctionne le niveau de confiance des marchés financiers dans l'économie d'un pays. Quel cynisme!

Preuve est faite, s'il fallait en douter, que les marchés financiers préfèrent les dictateurs et n'aiment pas la démocratie. Quoi de plus confortable qu'un pouvoir fort et non-démocratique pour faire ses petites et grandes affaires en toute tranquillité. La démocratie, c'est bien connue, c'est dangereux pour les affaires.On comprend mieux l'empressement du gouvernement français à proposer ses services et son expérience en matière de maintien de l'ordre par la voix de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères. Droits de l'homme ou recherche du profit? L'agence 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 13:10

http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/picture/dsc_0185.jpgLe Parti communiste français se réjouit du départ de Ben Ali et de son clan. C'est une victoire chèrement et courageusement acquise par la jeunesse et par le peuple tunisiens, après plusieurs semaines d'une répression criminelle qui s'est traduite par des dizaines de morts.

Le régime de Ben Ali délégitimé par tant d'années de violation des libertés, de brutalité, de corruption, a fini par céder sous la pression d'un mouvement populaire exigeant le respect de ses droits et de sa dignité. C'est une leçon pour les plus hautes autorités françaises, pour tous ceux qui croyaient cette dictature impérissable et qui l'ont soutenue sans honte jusqu'au bout.

L'avenir de la Tunisie n'est pas encore écrit. Mais rien ne sera plus comme avant dans ce pays. Le Parti communiste français réaffirme toute sa solidarité avec l'ensemble des démocrates et des progressistes tunisiens. Il continuera son action à leur côté dans la vigilance et la détermination.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:03

http://www.pcf.fr/IMG/arton5318.jpg?1294845720Je viens d’apprendre l’enlèvement choquant et injustifiable de Hamma Hamami, Porte parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie, dans une action d’une particulière violence de la police qui a défoncé la porte de son domicile.

 

Au nom du PCF j’exige sa libération immédiate. Hamma Hamami a été arrêté pour ses opinions et ses déclarations. Le Président Ben Ali et son clan montrent, une fois encore, leur volonté de briser toute résistance et toute opposition politique démocratique.

 

J’exprime la solidarité du PCF avec Hamma Hamami, avec l’ensemble des forces progressistes tunisiennes qui agissent pour le départ de Ben Ali et pour un véritable changement de régime, qui puisse enfin donner une chance aux libertés et à l’établissement d’un État de droit digne de ce nom en Tunisie.

Le gouvernement français ne peut pas rester complice de cette situation. Il doit impérativement la dénoncer !

 

Le PCF appelle à la plus large manifestation, partout en France, samedi 15 janvier 2011 en soutien au peuple de Tunisie qui lutte pour ses droits. Marie-George Buffet participera à ce rassemblement, samedi 15 janvier 2011 à 14h00, place de la République à Paris.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:00

http://www.pcf.fr/IMG/arton5320.jpg?1294927065Combien faudra t-il encore de morts pour que le gouvernement français condamne la répression ordonnée par le Président Ben Ali ?

 

Une nouvelle étape a été franchie dans la répression avec l’arrestation d’Hamma Hammami, la mise en place du couvre feu à Tunis et la nouvelle et terrible vague d’assassinats dont celui du Franco-Tunisien Hatem Bettahar. Dans ce contexte, le limogeage du ministre de l’Intérieur apparaît comme une manœuvre fort peu convaincante.

 

L’État tunisien commet des crimes. Les taire, c’est être complice. La France, qui siège au Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre ses responsabilités. Je demande solennellement au Président de la République et à l’ensemble des dirigeants européens de condamner la répression et de prendre des sanctions politiques, économiques et financières contre le régime de Ben Ali.

 

La Tunisie vit des heures graves. Le PCF réaffirme avec force tout son soutien au peuple, aux démocrates et aux progressistes de ce pays. Il appelle à participer massivement à la journée de manifestations du 15 janvier et à multiplier les initiatives de solidarité.

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 22:16

http://www.pcf.fr/IMG/arton5291.png?1292668749La résolution du Sommet de Bruxelles, ce vendredi 17 décembre 2010, enclenche la procédure de révision simplifiée du traité de Lisbonne pour faciliter la mise en place du « Mécanisme européen de stabilité », devant aller au-delà de 2013 et mettant les économies nationales sous tutelle de la BCE et de la Commission. Autrement dit, les premiers dirigeants des États membres acceptent la mise en place des mécanismes de sanction qui visent à intégrer les économies en danger des pays membres dans un système de surveillance, d’austérité permanente et à précariser leur situation sociale. Une telle perspective ne peut pas être adoptée sans que les peuples soient consultés et se prononcent éventuellement par voie référendaire.

 

Le plan de sauvetage des banques fait aujourd’hui payer la crise du capitalisme financier aux peuples, aux salariés européens, par des politiques d’hyperaustérité, de baisse de salaire, d’augmentation du chômage et de la précarité, et de réductions drastiques des dépenses publiques mises en œuvre par des gouvernements de droite et sociaux-démocrates. La mise en concurrence des peuples nous en connaissons le résultat : l’Union européenne compte déjà plus de 23 millions de chômeurs, 80 millions de pauvres et la mal-vie progresse. Cette progression, sans précédent, de la pauvreté touche particulièrement les femmes et les populations déjà les plus fragilisées. Et, partout, les migrants sont traités de façon indigne et sont victimes de politiques répressives honteuses.

 

Alors que, de toutes parts en Europe, les salariés, les peuples, manifestent explicitement leur rejet de cette politique régressive, le Sommet des chefs d’État entérine une logique de la loi du plus fort qui conduit à aggraver les inégalités entre les peuples et dans chacun de nos pays.

 

Sortir l’Europe, c’est-à-dire : sortir les peuples, de la crise aiguë que nous traversons exige, tout au contraire, une politique de relance de l’emploi dans nos pays, la souveraineté économique, politique et, donc, budgétaire des États membres et l’activation de mécanismes de solidarité.

 

L’Europe est à la croisée des chemins et le Parti de la gauche européenne, regroupant près de 30 formations politiques de pays membres et non-membres de l’Union européenne, veut contribuer au développement des résistances et à leur convergence pour mettre un coup d’arrêt à ce qui n’est qu’une fuite en avant des dirigeants politiques aux ordres de la finance. Alors que les artisans du traité de Lisbonne contribuent à tuer l’idée européenne, nous, nous voulons au contraire lui donner le sens auquel nos peuples aspirent.

 

Nous nous félicitons et soutenons pleinement la démarche de la Lettre ouverte à Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour la taxation des transactions financières de15 personnalités européennes syndicales, associatives et d’ONG éminentes (16 décembre). Nous préconisons également une réorientation des missions de la Banque centrale européenne pour faire reculer la toute puissance des marchés financiers. Le Parti de la gauche européenne entend se saisir (et ce, sans pour autant revenir sur sa position quant au traité de Lisbonne) de l’instrument dit d’« initiative citoyenne », adopté ce 15 décembre par le Parlement, afin d’imposer, au premier plan du débat public européen, l’exigence de la mise ne place d’un Fonds européen de développement social.

 

Un Fonds européen de développement social qui, a contrario du plan dit de stabilisation financière, appuierait les États membres consacrant leurs investissements publics à l’emploi, la formation et la recherche, au développement des services publics et à la réalisation d’infrastructures utiles, en particulier, dans le domaine de l’environnement. L’euro pourrait devenir un instrument de coopération monétaire entre les peuples et servir à la création et au partage des richesses, au développement partagé et à la satisfaction des besoins sociaux.

 

C’est par la défense et la conquête de droits sociaux et démocratiques, une totale maîtrise par les peuples de leurs choix économiques et politiques que nous sortirons, par le haut, de la crise actuelle.

Le Parti de la gauche européenne appuie toutes les mobilisations populaires européennes, notamment la grève générale qui s’est déroulée en Grève et celle qui va se tenir, ce 18 décembre, en Espagne

Paris, le 18 décembre 2010.

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 22:07

http://www.pcf.fr/IMG/arton5277.jpg?1291891268Les récentes déclarations de Jean-Claude Junker concernant le recours à des euro-obligations montrent que, face à la crise financière, les tabous des dirigeants néolibéraux européens sont peu à peu en train de tomber. Cela confirme la validité de la position du PCF qui n’a cessé d’affirmer ces derniers mois la nécessité d’une remise en cause de la dictature des marchés financiers.


Les prises de positions pour une sortie de certains pays de la zone euro sont irresponsables. L’attitude de Madame Merkel qui refuse le débat sur la monnaie européenne l’est tout autant et pourrait conduire à un éclatement de la zone euro qui aurait de très graves conséquences pour les peuples européens. Il est urgent d’ouvrir en grand le débat sur la monnaie européenne au sein de l’Union !

 

Pour sortir l’UE de la crise, le PCF propose de transformer l’euro en une monnaie européenne de coopération. Cela demande de réorienter radicalement le rôle de la BCE par une autre politique du crédit et par l’achat de titres de dette publique qui permettraient d’abonder un Fonds européen de développement social. Il s’agit ainsi de placer la création monétaire au service des besoins humains, de la promotion de l’emploi et de la formation et de l’extension des services publics.

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 16:21

http://www.pcf.fr/IMG/arton5247.jpg?1291039388Ce week end, l’Irlande est passée sur la table d’équarrissage du FMI et de l’Union européenne et s’est vue attribuer 85 milliards d’euros au nom du plan d’aide destiné à la sauver de la banqueroute. Cet argent sera prêté avec un taux prohibitif de 5,8 %, plus élevé encore que celui concédé à la Grèce. Ces fonds sont destinés à combler les brèches ouvertes dans les comptes de l’État par les sommes astronomiques injectées dans les banques pour les sauver de la faillite, sans changement des critères du crédit.

 

Outre que le Fonds irlandais de réserve des retraites va être amputé de 12,5 milliards d’euros, les dépenses sociales seront abaissées de 2,8 milliards d’euros d’ici à 2014, 24 750 emplois publics vont être supprimés, alors que le pays connait déjà un taux de chômage de 14%. Les Irlandais sont condamnés à perpétuité à une cure d’austérité ravageuse conçue essentiellement pour sauver les capitaux financiers investis dans les grandes banques. Après l’Irlande, à qui le tour ? Déjà les menaces se précisent à l’encontre du Portugal, de l’Espagne et de la France.

 

La Ministre française de l’économie, Christine Lagarde, espère que « l’incendie est éteint ». En effet c’est bien tout ce qui reste aux Irlandais mis à genoux par Bruxelles et le FMI : le royaume de l’espérance.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:01

http://www.pcf.fr/IMG/arton5220.jpg?1290435534L’Union Européenne et le Fond Monétaire International (FMI) sont à la manœuvre : le pire est à craindre pour l’Irlande.



Après avoir sévit en Grèce, c’est autour des Irlandais de bénéficier – pour leur malheur- des mannes de l’Union Européenne. 90 milliards d’euros vont ainsi être consacrés à ce qu’il est abusivement appelé « sauvetage » de son secteur bancaire, mais qu’il serait plus juste de renommer « destruction » de son économie ! Comme la population grecque le peuple irlandais va payer le prix fort des errements de ses dirigeants. Sa dette colossale est devenu une aubaine pour les marchés financiers qui y voient un formidable terrain de jeu pour la spéculation financière.

 

La médication à venir est connue. Elle comprend de nouvelles réductions des allocations chômage et familiales ainsi que de nouvelles suppressions d’emplois publics. Le gouvernement irlandais s’apprête même à s’attaquer au salaire minimum. Après la Grèce au printemps dernier, l’Irlande va ainsi devenir le deuxième pays de la zone euro à passer sous les fourches caudines des marchés financiers. Cette potion est pire que le mal. Au bout c’est le désespoir pour les Irlandais, sans que les causes qui ont rendu possible cette situation de déficit abyssal soient résolues. Rien n’est possible s’il n’est pas mis un terme à tous ces mécanismes financiers dédiés aux plus riches et déconnectés de l’économie réelle. La BCE doit être placée sous l’autorité des peuples européens et non l’inverse.

 

Le PCF dénonce ce plan d’affameur où pieds et poings liés, l’Irlande passe à la casserole à la sauce grecque.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:49

http://www.pcf.fr/local/cache-vignettes/L196xH279/arton4801-64338.jpgL'Europe a encore trouvé 750 milliards pour stabiliser la zone euro. Certes, la création de ce fonds d'entraide et de solidarité, en contournant les mauvais traité de Maastricht et de Lisbonne, est un tournant dans la construction européenne. Mais pour quel usage ? Nicolas Sarkozy et Angela merkel le justifie par leur volonté « de redonner confiance aux marchés » !

 

Concrètement, les 110 milliards prêtés à la Grèce serviront à honorer les intérêts des financiers qui ont spéculé contre ce pays. C'est le peuple grec qui paiera l'addition avec la baisse prévue des salaires, les privatisations, le recul de l'âge du départ à la retraite... En France, pour protéger ces mêmes requins, le gouvernement de Nicolas Sarkozy veut faire payer l'allongement de la durée de la vie aux françaises et aux français, en les faisant travailler plus longtemps et, de fait, en réduisant les pensions. C'est assez ! Le Parti communiste présentera mercredi 19 mai son plan d'urgence pour les peuples européens contre la finance.
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